Gymnadenia runei(TEPPNER & E.KLEIN) ERIKSSON (1997)

Syn.:
Bas.: Gymnigritella runei Teppner & E.Klein (1989)
Nigritella runei (Teppner & E.Klein) Kreutz (2004)
Nigritella nigra subsp. runei (Teppner & E.Klein) H.Baumann & R.Lorenz (2005)


Gymnadenia runei est une nigritelle apomictique, tétraploïde (2n=80), probablement issue d'une hybridation entre G. nigra (2n=60) et G. conopsea (2n=40).

La plante haute de 10 à 20 cm, porte une tige relativement robuste, anguleuse, de teinte vert clair lavé de rouge vers le sommet. L'inflorescence hemisphérique à ovoïde est composée d'un petit nombre de fleurs bien ouvertes, de teinte bordeaux à pourpre avec des reflets bleutés ou violacés. Les bords des bractées sont glabres, dépourvus de denticulation dans la partie distale. Le labelle, long de 7 à 9 mm et large de 4 à 6 mm, est grand et très ouvert pour le genre. Les sépales latéraux sont étalés. Le parfum est similaire à celui de G. conopsea.

G. runei affectionne les landes subarctiques sur substrat alcalin, entre 600 et 850 mètres d'altitude. Son aire de répartition est limitée à quelques stations situées à l'ouest du comté suédois de Västerbotten (Laponie du Sud), proche de la frontière norvégienne. Cette espèce est très rare et ses effectifs sont limités à quelques milliers d'individus. L'espèce est classée comme quasi menacée (UICN catégorie NT).

Période de floraison : début à fin juillet.

  Gymnadenia runei

13.07.25 - Artfjället (S)
 
Gymnadenia runei

13.07.25 - Artfjället (S)
 

Répartition approximative de Gymnadenia runei
Gymnadenia runei

13.07.25 - Artfjället (S)
  Gymnadenia runei

13.07.25 - Artfjället (S)
  Gymnadenia runei

13.07.25 - Artfjället (S)

Locus classicus de G. runei13.07.25 - Artfjället (S)

Gymnadenia runei

Labelle de Gymnadenia runei

Références


Guide des Orchidées d’Europe d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, 4ème édition, P. Delforge 2016. p 122
Gymnadenia, Gymnigritella ou Nigritella ? Comment classer la Gymnigritelle de Rune ? P. Delforge. Natural. belges 92 (Orchid. 24) (2011): 117-123
DNA ger oss ny kunskap om brunkulla och brudkulla. Hedrén, M., Birkedal, S., Hansson, S. & Waldemarson, E. (2015). Svensk Botanisk Tidskrift 109, 140–157
https://artfakta.se/taxa/743/information



 

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