Autriche et Dolomites 2013page 2/4

Du 4 au 12 juillet 2013



Elle est accompagnée de Gymnadenia minor, reconnaissable à la petite taille de ses fleurs et à ses bractées presque uniformément vertes.

Gymnadenia minor (Trenchtling - 06.07.13)

En comparaison, Gymnadenia rubra présente une taille plus imposante.

Gymnadenia rubra (Trenchtling - 06.07.13)

Enfin, Gymnadenia widderi vient compléter ce tableau multicolore.

Gymnadenia widderi (Trenchtling - 06.07.13)

Pour fêter ces trouvailles, rien ne vaut un bon Topfelstrudel à l'auberge de Hiaslegg.



Troisième étape du voyage : Le Hochobir dans la province de Carinthie (Kärnten). Ce sommet de 2139 m, situé dans le massif des Karawanken, n'est qu'à une dizaine de kilomètre de la frontière Slovène. Depuis l'Eisenkapplerhütte (1553 m), un sentier permet son ascension en un peu plus d'une heure.

Chemin faisant, nous pouvons observer quelques espèces communes comme la clématite des Alpes ou le Saxigrage à feuilles rondes.

Saxifraga rotundifolia, Clematis alpina (Hochobir – 08.07.13)

Le Hochobir - 08.07.13

Au sortir de la forêt, le chemin traverse des pelouses d'altitude entrecoupées de zones rocheuses. Ce secteur constitue un terrain favorable pour des orchidées de montagne telles que Orchis ovalis, Coeloglossum viride, Pseudorchis albida ou Gymnadenia conopsea. On y trouve également de nombreux Gymnadenia lithopolitanica, un taxon endémique de cette région des Préalpes orientales méridionales.

Gymnadenia lithopolitanica (Hochobir - 08.07.13)

Notre dernière étape autrichienne sera consacrée à la Nockalm, un alpage que nous avions visité en 2006 et qui nous avait laissé un très bon souvenir. Ce site est accessible par une route à péage (Nockalmstrasse) qui relie Ebene Reichenau à Innerkrems.

Paysages de la Nockalmstrasse

Il y a 7 ans, nous y avions trouvé par hasard le discret Malaxis monophyllos. Cette année, GPS en main, il nous a fallu de longue minutes avant de repérer les frêles inflorescences.

Malaxis monophyllos (Heiligenbachalm - 09.07.13)

Pour ce qui concerne G. rhellicani (dont c'est ici le locus classicus), et ses hybrides avec G. conopsea et odoratissima, la grande majorité des plantes était encore en bouton.

Gymnadenia rhellicani et Gymnadenia conopsea (Heiligenbachalm - 09.07.13)

 

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